Ce ne sont pas les études de marché sur la lampe à l’huile qui ont permis de découvrir l’électricité (Daniel Jouve)
Ne pas changer c’est se condamner à disparaître; mais comment innover? Sans vouloir philosopher sur le sujet, voila deux simples faits tirés de la courte histoire de la nouvelle économie. Microsoft, malgré sa toute puissance financière et sa présence écrasante dans le domaine du logiciel, n’a pu éviter la domination de Google sur internet. Quant à Google, il a cherché répondre toujours mieux aux attentes du consommateur, l’étouffant sous sa sollicitude informatique, il est aujourd’hui dépassé par Facebook. Croyons en un connaisseur, Steve Jobs : « l’innovation c’est une situation qu’on choisi parce que l’on à une passion brûlante pour quelque chose. »
Quand on doit recruter un collaborateur, l’important ce n’est ni son intelligence, ni son dévouement, ni sa capacité de travail. Non, l’important c’est sa capacité au bonheur (Gérard Worms)
Cette remarque, venant d’un grand patron de cette finance où l’on ne connaît que rentabilité des capitaux investis et création de valeur, peut surprendre. Il aurait pu ajouter : dans certaines fonctions l’intelligence et l’acharnement au travail ne sont qu’une simple politesse et le dévouement reste une denrée périssable. Alors même que la capacité au bonheur est un talisman enchanté ; elle change notre perception du monde et nous permet de continuer à former des projets quand tout va mal. Elle relativise toutes les réussites. Question : quel est le critère de l’aptitude au bonheur?
Un projet flou aboutit toujours à une connerie précise (Général Mac Arthur)
Voici dans le rude langage militaire une règle à transposer dans la gestion des projets, des hommes et des choses. L’analyse des échecs passés met en lumière, toujours, une imprécision dans l’analyse des objectifs, des moyens nécessaires ou des forces adverses.
Il faut rendre les choses aussi simples que possible…mais pas plus (Albert Einstein)
Comment mieux exprimer qu’en bien des domaines nous ne pouvons faire l’économie de la complexité? Le monde n’est pas une parole simple, le monde a plusieurs voix. Ce qui me rappelle la conclusion d’une conversation avec un grand patron français. Il déplorait l’incapacité de ses collaborateurs parfois brillants, à agir dans l’inconfort d’une réalité mouvante, à se donner le temps d’assimiler le grain des choses. Et la sentence finale était brutale : Face à un problème complexe il y a toujours une solution simple… mais elle ne marche jamais.
Il y a les chiens fidèles au Maître, les chats fidèles à la Maison et les singes qui vont de branche en branche (Jean-Pierre Raffarin)
Dans la ménagerie du pouvoir celui de l’entreprise comme celui de la politique, formons un vœu; la période y est propice Que le Maître éclairé, sache réduire l’action néfaste des singes innombrables ; Qu’il puisse s’entourer d’une garde rapprochée de fidèles sans qui rien ne se fait ; Qu’il veille enfin à ne pas désespérer les chats attentifs à la pérennité de la Maison.