Je préférerais avoir vaguement raison que précisément tort (John M. Keynes)
Ce serait une erreur de croire que Keynes ait pu mépriser l’exactitude.
Mais il rejetait la fausse sécurité des détails accumulés, et des modèles mathématiques ou financiers.
Il n’aimait pas la suffisance des raisonnements fondés sur la seule logique au détriment de l’intuition qui saisit la vérité dans son état naissant telle qu’elle apparaît dans la contemplation des choses.
Et pour donner une confirmation posthume à Keynes : le raisonnement qui sous-tendait l’invention de la titrisation des subprimes était, sans doute, précis … mais faux.